Batterie Rolland
Sur son bulletin d'information de janvier 2010, notre commune fait référence à la Batterie Rolland QUID?
Quelques recherches sur Internet plus tard me transportent ici et là sur le passé d'Arguel.
Un site intéressant, sur google livre (copiez cette adresse dans votre navigateur)
http://books.google.fr/books?id=tjuhckc96A8C&pg=PA27&dq=chateau+arguel+roland&cd=3#v=onepage&q=&f=false
A cette adresse vous trouvez un livre intitulé " recherche sur la banlieue de Besançon au Moyen Age" .. allez tout de suite à la page 27 ;-)
Un autre lien superbe sur la chartes des communes et notamment, les franchises accordées aux habitants du bourg d'Arguel de décembre 1346
http://books.google.fr/books?id=S0kDAAAAYAAJ&pg=PA423&dq=arguel&lr=&cd=12#v=onepage&q=arguel&f=false
Je vais copier ces écrans que vous pouvez retrouver sous forme de de photos dans la catégorie "HISTOIRE D' ARGUEL".. C'est illisible, alors il vaut mieux les consulter directement sur le lien ci-dessus ;-)
Autre article consacrés aux Sires d'Arguel :
http://books.google.fr/books?id=KDYVAAAAQAAJ&pg=PA126&dq=arguel&lr=&cd=26#v=onepage&q=arguel&f=false
Et concernant la batterie Rolland, dite Fort d'Arguel, il s'agit de :
Place de Besançon, au sud-sud ouest de la ville, 1874-1878.
507 mètres d' altitude. Parfois appelé « fort Rolland », elle doit son nom au capitaine de vaisseau gouverneur de Besançon en 1870-1871 et est établie sur une position de ce conflit. Le décret Boulanger lui conserva cette désignation. Les données de 1877 donnent un ouvrage prévu pour 17 pièces et 74 hommes.
L'armement approuvé le 10 mai 1876 était composé comme suit : 5 canons de 138 mm, 3 canons rayés de 4 de campagne, 3 canons rayés de 24 de siège, 1 canon rayé de 22 c de la marine, 3 mortiers de 27 c et 2 mortiers de 22 c. Rarement assortiment aussi hétéroclite aura été réuni. En raison du relief, la gorge ne possède pas de fossé, ceux du front de tête sont défendus l'un par une petite caponnière accolée à la gauche du corps de garde, l'autre par un coffre de contrescarpe.
On y trouve seulement 4 traverses-abris, 6 plates-formes d'artillerie et un petit casernement à 2 niveaux. Le magasin à poudre a sa voûte en arc segmentaire. Le casernement, deux travées de deux niveaux chacune, a été encastré dans le roc, et sa façade est ainsi protégée par deux parois rocheuses l'abritant comme des murs en ailes.
Une batterie annexe est accolée au périmètre au nord-est. Initialement elle était désignée comme « fort d'Arguel », du nom du bourg voisin. Libre d'accès, elle est la proie de la végétation. Les chablis gênent considérablement la progression sur la rue du rempart et, hormis le casernement et le magasin à poudre, toutes les autres maçonneries sont extrême¬ment dégradées (10/2006). Néanmoins, nous avons là affaire à un ouvrage sortant de l'ordinaire et tout amateur prendra plaisir à le découvrir.
lien : http://www.fortiff.be/iff/index.php?p=744Autre définition
La batterie Rolland
Elle
est située à une altitude de 507 m. L'ouvrage a été construit entre 1874 et
1876, sur l'emplacement d'une redoute établie en 1870. Le fort est adossé à une
crête rocheuse en bordure de falaise. L'ensemble a été débroussaillé et nettoyé
récemment permettant une bien meilleure visibilité.
Fossé et
défenses
L'ouvrage est entouré sur les autres cotés par un fossé, couvert par un coffre
de contrescarpe et le bastionnet de l'entrée faisant office de corps de garde.
Coté est, face à la campagne, un chemin couvert a été aménagé le long du fossé
coté extérieur, permettant une défense rapprochée. Côté falaise, un mur de
protection, auquel étaient adossées des latrines, protège le chemin d'accès en
front de gorge, face à Arguel.. Une poterne permet de rejoindre un chemin de
ronde extérieur (coté front de gorge).
Le bastionnet Sorte de caponnière double,
il était armé de canons révolver (ancêtre de
notre mitrailleuse, composé de 5 canons de 40mm destiné à balayer le fond du
fossé interdisant tout passage).
Les traverses
abris Sur la droite, une courte rampe permet de
positionner les canons de 120mm entre 3 traverses abris. Celles-ci sont en
mauvais état et leur parement menace de s'effondrer. On peut voir l'enfilade de
ses ouvrages, restant en retrait.
La cour Le long de la cour, à gauche, la grande rampe d'artillerie
est en partie bétonnée. La cour a été creusée au sommet de la colline. Côté
falaise, elle est bordée par l'arrête rocheuse laissée en place, formant
parados. La caserne se situe en fond de cour. A gauche on accède par la galerie
de desserte à l'ensemble des salles, ainsi qu'aux traverses abris.
La caserne. Elle compte 2 étages. Les deux casemates du rez-de-chaussée
servaient de magasin. Une grande citerne a été creusée en sous-sol. Un escalier
partant de la galerie, donne accès aux chambrées. Le plancher du couloir du
premier étage à été détruit, si bien que l'escalier débouche dans le vide. Un
petit escalier métallique en colimaçon, disparu, donnait accès aux positions
des canons, au dessus la caserne.
Le magasin à poudre Dans la galerie de desserte,
sur la droite se trouve le magasin à poudre. On y accède par le vestibule. Un
étroit passage latéral permet de faire le tour de la salle des poudres,
assurant l'aérage. La salle des lumières est accessible. Les ferrures des
portes sont encore en place. La porte recouverte d'une feuille d'acier est
encore présente (rare dans un fort), avec ses 3 serrures. La salle des poudres
est en parfait état de conservation. Les aérations sont encore ouvertes.
Le coffre de
contrescarpe Un long sous-terrain (avec un puits en son
milieu, le regard étant "protégé" par une porte posée
horizontalement) conduit au coffre de contrescarpe. Celui-ci est vaste et les
nombreuses embrasures laissent passer le jour. Un fossé diamant borde celui-ci.
Les dessus Depuis l'entrée de la cour, la rampe d'artillerie
mène aux dessus. Sur la gauche, se trouve la grande traverse. A coté de ses
deux accès se trouve le débouché de l'escalier en colimaçon (disparu).
Pénétrons dans la construction. En son milieu, le monte charge (une trappe protégeant
l'ouverture), permettait de faire monter les munitions depuis le magasin à
poudre, via la galerie de desserte. Par la sortie de droite, nous rejoignons le
terre- plein sud, où étaient positionnés deux
canons. En s'avançant, on peut apercevoir les embrasures du coffre de
contrescarpe et se rendre compte de la profondeur des fossés. On peut longer
latéralement la cour, au dessus de l'arête rocheuse et admirer d'un côté la
caserne et de l'autre le village d'Arguel.
L'abri sous roc
Situé à environ 500m en contrebas de la batterie, le
long du chemin stratégique, il a été creusé en 1889, (après la révolution de
l'obus torpille de 1885). Il est composé de 4 casemates.
Une galerie longe entièrement la construction et dessert les salles par
l'arrière. Un long escalier de 76 marches, permet de gravir la falaise et
rejoindre la position de la batterie annexe. Celui-ci est gravement endommagé
dans sa partie basse, un arbre poussé dans la falaise étant tombé et un autre menaçant.